Retour sur les deux premières séances de "L’Atelier Arduino"

Makers

23 juillet 2013

Ateliers

Retour sur les deux premières séances de "L’Atelier Arduino"

Atelier ArduinoC’est parti depuis deux semaines, Jeff Vigneron nous reçoit dans ses locaux de MV Solutions avec générosité et bonne humeur. Chacun amène quelque chose à grignoter, son micro-contrôleur et quelques composants s’il en  a déjà acheté, son expérience de geek des années 80, de jeune programmeur, d’artiste, de retraité, de bricoleur, d’artiste vidéaste – et on y va.

Au menu, des « apéritifs » plutôt simples choisis par Jeff : contrôler un servomoteur, un moteur pas à pas, quelques LEDs (petites lumières colorées), puis un afficheur 7 bâtonnets (celui qui affiche les nombres de 0 a 9) via un registre (une puce qui traduit des impulsions successives en un nombre)

Ce n’est pas impressionnant dites-vous ?

Eh bien ce n’était pas si facile à faire avant l’invention de l’Arduino, c’est-à-dire d’un micro-contrôleur avec un environnement de programmation très simplifié :

Auparavant, il fallait avaler des bouquins, des concepts assez pointus et finalement passer pas mal de temps pour maîtriser ces puces numériques.

Un micro-contrôleur, en effet,  n’est rien de moins qu’un micro-processeur, le coeur logique de nos PC, qui embarque sur la même puce sa mémoire.

Or ce cœur  est complètement inaccessible aux utilisateurs communs de PC,  il est enrobé de diverses couches logicielles de plus en plus évoluées, jusqu’à communiquer avec nous au moyen de fenêtres et de boutons a cliquer  :  résultat,  s’il nous est facile d’imprimer un document, on est bien incapables de faire bouger la tête de l’imprimante selon nos caprices (un pas à gauche, deux pas à droite…).

Ainsi, avec un PC, une imprimante restera toujours une imprimante, sauf à être expert en programmation ‘bas niveau’.

Avec le Arduino au contraire, il suffit de quelques lignes dans un langage compréhensible pour faire tourner un moteur en avant, en arrière…

Dès lors, s’il vous vient l’idée de transformer une imprimante en une rangée de joueurs de babyfoot, cela devient à votre portée…

De plus, une fois le programme de votre conception installé dans ce petit cœur logique, celui-ci deviendra autonome, pas besoin de le câbler quoi que ce soit. Le babyfoot motorisé n’a pas besoin d’ordinateur…

Arduino ça compute !

Et c’est ainsi, en s’organisant en groupes de deux ou trois et en s’appuyant sur les savoirs-faire des uns, les réflexions de tous, l’entraide en somme que nous avons toujours réussi à surmonter la difficulté.

Mais pour l’heure, au FunLAB, il s’agit de lancer un projet ciblé :  le ‘défi Data +‘ qui suppose que l’on conçoive des statues articulées capables de réagir à leur environnement tel que nous le connaissons d’après les données publiques et cela, dans les rues de Tours.

Pour les techniciens, cela veut dire des capteurs, des moteurs, des cœurs logiques, des transmissions de données. Pour les artistes des concepts nouveaux, des esthétiques audacieuses, provocantes ou émouvantes.

Et pour le FunLab, s’il a bien travaillé , un peu d’argent et de matériel à l’issue du concours.

Alors hauts les cœurs, relevons le défi et venons aussi réaliser nos rêves.

Prochain rendez -vous ce mercredi 24 juillet à la Cantine Numérique de Tours, à 19h00.

Frédéric C.